vendredi 20 février 2009

A partager avec vous

Un instant ce midi...

lundi 16 février 2009

A lire Mr le Président

Confiture de culture invite Pierre Jourde à commenter l'état de la culture en France. Vaste programme: ici, il développe son point de vue sur les fainéants et les mauvais chercheurs à l'université. Caustique !

mardi 3 février 2009

A évènement exceptionnel, post exceptionnel

Gaël rencontrera-t-il Seb ? Gaël rencontrera-t-il tous les réunionnais à temps ? Gaël sera-t-il sur La Réunion jeudi ?
Sinon essayer de deviner un peu les plantes de mon jardin. Car c'est pas dit qu'elles soient encore là dans 4-5 jours. Allez soyez bons joueurs, on ne peut pas tout savoir.

04 Février: Pré-alerte depuis 18h hier

La menace potentielle représentée par Gaël se précisant alors que le système évoluait hier après-midi à 875 km de nos côtes, le préfet a déclenché à 18h hier (mardi 03 février) le niveau de pré-alerte cyclonique du plan de secours spécialisé cyclone.
BON ANNIVERSAIRE mathieu PAQUELIER !!!

05 Février: Toujours en pré-alerte mais... Selon les dernières estimations, même si Gael a pris en confiance pour devenir une Forte Tempête Tropicale, elle s'apprête à faire le tour de l'île, tranquiloum' biloum' : vachement sympa pour nous quand même. Prévisions optimistes ?

06 Février: Impressionnant
Passé de forte tempête tropicale à cyclone tropicale avec des rafales à plus de 200km/h, vous pouvez remarquer sur l'image la taille qu'a pris Gaël. Mais il reste à distance. Rien à signaler si ce n'est quelques pluies et coups de foudre :))

09 Février: la pré-alerte est levée
Ce matin, après un week end de sale temps, avec un radier explosé par les pluies, une portion de 5 mètres de routes emmenée par une vague (jusqu'à 10m), et hélas 3 victimes, le cyclone tropical de forte intensité (rafale jusqu'à 250 km/h) s'éloigne plein sur: ouf !

lundi 2 février 2009

Ma cour, mon jardin

Bonjour à tous,

un petit quizz pour cette semaine.
Vous devez me donner le nom (pas forcément latin, pas forcément créole non plus) des plantes présentes dans mon jardin.
A vous de jouer !!
















lundi 26 janvier 2009

Classe Affaire, La Classe....

Bonjour tout le monde,
je reviens tout juste de Corse pour un colloque hautement intéressant sur Aedes albopictus, le moustique tigre, celui qui est tigré en noir et blanc: trop beau, mais super vecteur de maladies.

Tout çà pour dire que, en tant que conférencier et pour un aller-retour de moins de 7 jours (4jours dans mon cas), le conseil régional corse m'a fait l'honneur de me payer un billet Classe Affaire.Et d'entrée, le coup de l'hôtesse qui me propose un cintre pour y mettre ma veste, j'adore. Enfin, c'est elle qui met la veste sur le cintre, pas moi: non mais dis donc, hein, faut pas croire :)
Mais commencons par le commencement, j'ai eu droit dans l'aéroport (alors que la masse des gens ordinaires attendent dans une moiteur prononcée) au petit salon -lounge-. Comme vous pouvez voir c'est cosy: mises en bouche à gogo accompagnés d'un large choix de boissons :)) J'ai préféré me prendre en photo pour que vous soyiez bien sûr que ce soit moi qui était dedans quand même.

Retour dans l'avion. Après l'histoire du cintre, l'histoire des pieds. Petit un, on a droit à un sac dans lequel on range nos chaussures et nos chaussettes, et on nous passe des chaussettes de voyage: si, si ! grande classe :)) Petit deux, et malgré mes longues jambes, regardez bien sur la photo, je les étends au maximum, et jamais ô grand jamais, je ne peux atteindre l'obstacle devant moi. Après, revers de la médaille, celà demande un petit effort pour récupérer son journal dans le portoir, mais soyons bonn joueur et ne nous pleignons pas.


Sac à chaussure, champagne comme il se doit, et aussi à ma gauche un bouton sur lequel j'appuie pour éteindre ma lumière perso. Et hop, sortie de nulle part, un écran télé. Visiblement c'était pas le bon bouton. Ouf, mon voisin me vient en aide pour ranger cet écran. Qu'à celà ne tienne, j'appuie sur un autre bouton, et cette fois c'est le massage de dos qui commence... héhé : pas de lumière, mais massage.


En gros, on aurait dit mister Bean, à essayer tous les boutons, à prendre des photos, à allonger le siège au maximum, à le remonter, et à le rallonger pour bien vérifier qu'il s'allonger à fond. Et oui, oui, il s'allonge bien à quasi 180°. Un régal. 2 autres petites photos pour illustrer l'apéro (les verres de champagnes plus haut, ce n'est pas l'apéritif, c'est avant le décollage, un style de mise en bouche comme dans le Lounge) donc 2 photos pour illustrer l'apéro (ici un Bloody Marie) et pour illustrer l'entrée (foie gras dans le cas présent).
C'est bien présenté non ?

Une dernière photo pour aller à l'encontre de ces déplacements longues distances, du bilan carbone (encore mauvais cette année pour moi): la navette entre Bastia et l'aéroport. Un bus pour moi tout seul. Le système de navette, c'est bien pensé. Mais ce devrait être plus flexible.

mercredi 14 janvier 2009

Bonne Année 2009

Salut,

2008 c'était hier. 2010 c'est demain.
Aujourd'hui 2009, à nous d'en profitez.

Alors permettez moi de vous souhaiter à tous une année 2009 excellente avec pas trop de beurre breton mais plutôt de l'huile d'olive pour la santé, avec moins de charcuterie et plus de fruits et légumes pour la santé encore, avec moins de viande te moins de poissons pour notre nature, avec moins de trajet en avion pour diminuer chacun notre bilan carbone (j'suis pas le bon exemple: cf la photo), avec plus de transport en commun et plus de bonnes résolutions écologiques, enfin avec moins de vins de bordeaux et plus de vins bourguignons : çà c'est pour le GOÛT :) ... Idem évitez le cidre (breton ou normand) pour les aigreurs d'estomac et éviter également le Baï Jio pour la santé de votre foie.

Alors un p'tit signe à tous les amis de Bourgogne, de Grenoble, de Paris, de Bretagne aussi, de Grenoble et d'Isère, à ceux qui ont buogé depuis aux Etats-Unis, en Norvège, en Angleterre, en Suisse, en Chine que ce soit à Wuhan, Shanghai ou Beijing, à Reims, au Luxembourg, à ceux de Perpignan, de Jordanie, de Mongolie aussi, et de Nice, et de Clermont, aux Bocains, Bocaines, Gergotins, et Gergotines, aux amis de La Réunion, aux Compères, à ma Famille, à celle qui est en Turquie : à vous Tous, je vous souhaite une excellente année 2009 pendant laquelle j'espère partager avec vous des instants forts et des moments de complicité. Je vous souhaite à vous tous une année heureuse avec une santé en béton, une année où les bons imprévus se mêleront aux bonnes choses prévues. Et également que que tous vos proches se portent bien (et éventuellement qu'ils passent par ce blog).

PS: cette photo a été prise le 01 janvier 2009
aux alentours de 9h du mat'.

Et si vous avez pris de bonnes résolutions, si vous avez besoin de changement, n'attendez pas 2010 pour réalisez vos envies.

un cours, un jour

Bonjour,

En pleine conférence sur les notions de Biosafety et de Biosecurity, il est de mon devoir de vous conter l’attitude d’un professeur, d’un seul, qui intervient l’avant dernier jour de la formation.

La formation en quelques mots (et beaucoup de question de votre part j’espère).

Training Course on Laboratory Biosafety and Biosecurity aspects in relation to Genetically Modified Vectors (GMV) for disease control. OK OK je sais que tout le monde ne pratique pas la langue, alors petite traduction : « Cours sur les règles de sécurités biologiques en laboratoires et aspects de biosécurité en relation avec des vecteurs génétiquement modifiés pour le contrôle de maladies ». Waouww le titre est mieux en anglais, et surtout je ne el trouve pas du tout, mais alors pas du tout spécialisé. On ressent la parole universelle s’adressant à tous dans un titre aussi banal…. Ainsi de réels spécialistes (scientifiques, juristes…) sont venus nous donner des pistes, des brides d’informations autant en Biologie qu’en Droit, qu’en éthique, qu’en plein de matières diverses et variés à un public tout aussi diversifié : 11 nationalités pour 2 langues principales français et anglais. Cours en anglais évidemment.

Le sujet principal : le lâcher de moustiques génétiquement modifiés dans la nature…… uuuuuuuuuuu --- sirène de pompier --- je répète lâcher de moustiques génétiquement modifiés. Attention, je répète pour que vous compreniez bien, pas pour vous faire peur. Il faut que l’idée germe dans chacune de vos petites têtes et fasse son petit bonhomme de chemin.

Alors l’idée principale c’est de modifier certains gènes du moustique (vecteur de maladies) pour justement que le parasite ou le virus ne passe plus par lui. L’idée, sur le papier est sympa. Après sur le terrain, pour moi au moins, un peu moins. Je vais vous passer les détails techniques non résolus, les lois à écrire ou à détourner, le Protocole de Cartagena (http://www.cbd.int/doc/legal/cartagena-protocol-fr.pdf) (que je vous conseille tout de même pour votre propre culture générale ou alors son résumé http://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Carthag%C3%A8ne_sur_la_pr%C3%A9vention_des_risques_biotechnologiques), les alternoiements éthiques et les maux de têtes moraux… On passe tout çà, et on se demande si cette technique sera efficace, si le parasite ou le virus ne saura pas s’adapter (encore !) à une mutation du moustique. On se demande une nouvelle fois l’intérêt de balancer un gène de plus. On te dit aussi que si on ne fait rien, c’est 900 000 morts/an (juste pour le paludisme) malgré une lutte chimique intense qui ruine et pollue nos sols et donc le sol de nos enfants.

Il a été tout particulièrement intéressant de voir la différence de perception des personnes présentes sur ces 2 sujets : les OGM chez les végétaux ou en culture, et les OGM sur les moustiques. Très intéressant... Je divague, je divague… je dois absolument recentrer mes propos. Je disais donc : formation très complète et surtout extrêmement sérieuse avec un niveau scientifique relevé sur les aspects techniques vis-à-vis des OGMs (attention pour habitants non terriens de ces dernières années : OGM = Organismes Génétiquement Modifiés), éthique également, aspects légaux sous toutes les coutures… j’en passe. Tout y est : l’enseignement est exhaustif, les positions sont prises, exprimées mais mesurées et nuancées, on prend tout, c’est plus qu’intéressant. Et avant d’arriver au prof, je tiens aussi à noter l’importance d’avoir une audition d’une telle qualité (çà c’est pour le gruope : c’est cadeau).
Et arrive donc jeudi après-midi de la dernière semaine. En effet, le jeudi fût le dernier jour de notre formation car le vendredi fût réservé à l’évaluation, aux louanges, aux critiques surtout. Car ce cours sera également donné en Amérique du Sud (en Colombie me semble-t-il) et en Asie (en Inde) pour sensibiliser les scientifiqes surtout aux conséquences de toute lutte biologique, aussi innovante soit-elle. Nous avons donc été les premiers à suivre ce cours. Je tiens à insister sur un point : toutes ces formations à l’initiative de l’OMS et autre en direction des pays du Sud sont d’excellentes nouvelles. Mais n’oublions pas que tout se jouera sur la qualité des intervenants. Et le cours que j’ai vécu ce jeudi après-midi me conforte dans cette idée.
Effrayant est le 1er mot qui m’est venu à l’esprit à l’issue de son cours et après les premières réponses que nous lui avons posé. Fanatique est le second mot lorsque je l’ai vu, par la suite, surfer sur ses pages internet (!). OK fanatique c’est fort et inapproprié ; restons sur effrayant. Par où commencer son cours? 4-3-2-1 : Il était une fois….
Les OGMs ont été comparés à un conte africain où un gosse essaie de traverser une rivière mais où il se noie, et où l’autre gosse ne va pas parce que l’autre s’est noyé. Le proverbe est celui-ci : Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé Je me suis moi-même noyé au sein de cette histoire vaseuse et nauséabonde au final. . Il explique alors qu’il et mieux de tenter plutôt que de rester bloquer par la rivière. Autrement dit, utiliser des OGMs, c’est forcément mieux. En quoi les OGMs sont-ils comparables ? Un brin de vent le fera allégrement passé toute rivière, toute frontière, allons…

Allez hop, on y retourne pour une autre petite histoire. Cette fois-ci ton speech s’articule autour du petit dieu de la bouteille de fanta. C’est fou çà !! On n’arrête pas. Il enchaîne. Il aurait peut être eu sa place sur une scène de Broadway ou de Chicago. Alors je l’aurais écouté raconter son histoire. Je me vois bien avec mon petit verre de Bourbon sur une petite table ronde en train de regarder le comique du jour. Mais en pleine conférence de Biosécurité sur les OGMs, il abuse, surtout pour un scientifique. C’est l’histoire du « God of Fanta ». Et oui, les africains, lorsque les premiers sodas (donc du Fanta) leur sont parvenus, se demandaient quel Dieu était dans la bouteille pour la faire pschiiiter, faire des bulles, donner vie à l’eau et/ou à la bouteille. Mais bon (!) tout çà pour dire que les « OGMs c’est pareil » !! Alors pareil que quoi (de la bouteille, du dieu, du fait d’ouvrir la bouteille) ? La encore, bien malin qui pourra me donner la réponse.

Idem, une autre de ces citations en parlant des OGMs : « C’est quand même pas Frankenstein ! haha haha ». Non mais sans déconner : un spécialiste !!

Fin de son discours (car c’est le seul qui ne voulait pas qu’on le coupe) et retour aux questions et donc au débat qui, pour lui, doit se résumer à plutôt pour, plutôt contre (déjà c’estassez binaire comme façon de penser)… Ah non, pardon, pas de place pour çà : on doit forcément être pour (ah oui, il est même pas binaire !) : si ! Si ! Je vous assure. Pas le choix. Je vous explique.

A un moment, il nuos a expliqué que les OGMs c’était un peu comme l’électricité. Que ce là faisait parti du progrès avec un grand P, et qu’il fallait l’utiliser absolument, sans conition aucune. Or je n’étais pas d’accord…. Petite parenthèse importante : Dans le Protocole de Cartagena que vous avez peut être lu depuis tout à l’air (ah Seb ! et dire que tu penses toujours que les gens sont curieux ou ont du temps à consacrer à çà : éternel optimiste, retourne à ton écriture), il est spécifié qu’à tout moment dans le cadre de la protection de la biodiversité, nous devons maîtriser notre technique et que celle-ci puisse être réversible. C'est-à-dire que l’on peut revenir au point 0 si cette technique s’avère être un échec. Or pour l’électricité, on peut à tout moment appuyer sur le bouton stop de la centrale et revenir à un état initial sans électricité. Avec des OGMS, et c’est bien l’un des principales problèmes, c’est sa diffusion, comme toute diffusion du vivant : on ne sait pas le réguler. Donc je n’étais pas d’accord avec lui sur sa comparaison entre OGM et électricité. Je me suis fais fustiger : « Oui, alors bon, tu es contre le progrès. De toute façon les européens ne veulent pas que nous ayons les mêmes techniques qu’eux…. » Oulà le débat hautement scientifique. Essayer de lui expliquer la différence de notion entre d’une part le développement et la création d’une technique (qui vont dans le sens de ce fameux Progrès), et d’autre part la maîtrise d’une nouvelle technique et l’utilisation que l’on peut en faire n’a, me semble-t-il, servi qu’à m’attirer un peu plus ss foudres. Je ne pense pas qu’à la nouvelle année, ses pensées et ses vœux furent tournés vers moi. Alors pour clore ici ce point, personnellement le progrès, je suis pour et après chacun ses idées car NON !! Ah oui, pardon, je me suis trompé de cours.

Enfin sur le cours suivant, il a quand même réussi à dire que le Risk Assessement et le Accident Prevention (« Evaluation des Risques » et « Prévention des Accidents ») étaient 2 points très criticables du Protocole de Cartagena. C’est sûr que c’est pas en faisant de la prévention des risques et des accidents que nous allons éviter un pire s’il y en a un. Enfin, heureusement que ce jour-là je n’avais pas un coupe-coupe sous la main. Je répète tout de même ce que je disais plus haut : c’est un formateur qui a confirmé la règle de l’exception. Les débats furent bons et complexes, intéressants et motivants.

En définitive, ce scientifique n’est rien d’autre qu’un vendeur d’OGMs, un bonimenteur des temps anciens, un représentant avec son chapeau rond et son cigare au coin de la bouche avec sa chariotte pleine à craquer, arrivant sur un nouveau terrain avec un nouvel auditoire : « Oyé, Oyé ! Et bien Mesdames et Messieurs, regardez, regardez bien comme c’est facile, comme c’est pas cher, comme c’est pas risqué. Regardez bien, les Etats riches le font, on se fait avoir, n’attendez plus : aujourd’hui toi, oui Toi, tu peux l’avoir. C’est quand même pas Frankenstein. Voilà, voilà c’est bien. Oui, Toi aussi voilà, voilà… Allez Messieurs Dames, vous prendrez bien des OGMS pour quelques uns de vos hectares !! » .

lundi 12 janvier 2009

Article polémique

Bonjour,

Le professionalisme journalistique de certains quotidiens ici reste à être démontré. Clicanoo, qui est le portail internet du JIR (Journal de l'Ile de la Réunion) vient de faire paraîtrre un article sobrement intitulé "Des millions de moustiques stériles lâchés sur la Réunion".
Je vous conseille aussi de lire la réaction des réunionnais. Nous sommes bien loin de l'article paru dans le monde et des réactions d'alors.


Bonne lecture...

mardi 30 décembre 2008

a Bamako...

Bonjour bonjour bonjour !!

Ca faisait longtemps ! A peine ce blog commencé, et déjà des absences, mais vous comprendrez que le travail nous amènent parfois bien loin d'un connexion quotidienne sur internet, et heureusement serais-je tenter d'ajouter. BAMAKO

Entrons droit dans le sujet. J'ai donc participé à une formation orchestrée par l'OMS. L'OMS (et je fais le malin) c'est l'Organisation Mondiale pour la Santé waouwwwwwwwww. Par contre le sujet c'est déjà un poil plus compliqué, attendez que je m'en souvienne 'Biosafety and biosecurity...". Le mieux, c'est écrit sur l'affiche devant les bâtiments flambant neufs.



A remarquer le joli bus jaune grâcieusement offert par le Ministère de l'éducation et entretenu par l'université. Donc pour en revenir au boulot, période de travail sur les OGM, les risques encourus, des juristes, des sociologues, de l'éthique et de la biologie quand même. Un mélange très intéressant pour un résultat qui le fût tout autant. (J'aime bien cette phrase, non? Mais est-elle grammaticalement juste?).


A noter la volonté des étudiants africains
qui réussissent à bosser et à se motiver
dans des conditions pas faciles !
-- Respect --

Mes collègues de boulot ( et attention votre géographie va en prendre un coup) étaient dix africaines et africains venant de 10 pays différents, aussi bien anglophones que francophones --quel melting pot !!!-- à savoir provenant du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d'Ivoire, de la Gambie, du Ghana, du Kenya, du Nigeria, du Soudan, du Togo et de l'Uganda + les collègues du Mali : extra ! Heureusement qu'il y avait un 'ti blanc au milieu de ce groupe.


Autant vous dire qu'à 40°C, le costume on le supporte bien !

On reparlera plus tard du contenu des cours, bien que je ne sois pas sûr que celà vous passionne. Mais bon, y a pas d'âge pour apprendre et la curiosité se doit d'être aiguisée de temps en temps.
Que vais-je retenir de ce voyage d'un point de vue humain ? heu....... j'y vais un peu fort avec les adjectifs utilisés. Alors plus simplement, j'en retiendrai de la vie, beaucoup de vie, de la pauvreté, beaucoup de regrets (resté cantonné à Bamako alors qu'à pas 50 bornes, il y a des tonnes et des tonnes d'hippopotames(un hippopotame, c'est mali en malien, d'où le nom du pays), des paysages et une brousse que j'imagine superb, le pays dogon.... alala si seulement j'avais pu prendre une semaine de vacances. Et puis on va rajouté chaleur, moustiques et Pollution avec un grand p.

Pareil, les femmes ont toujours quelque chose sur la tête... Au début ça surprend, et à la fin ça surprend toujours en fait. Elles arrêtent pas de bosser là-bas, contrairement à ... -quoi j'suis censuré, pourquoi? aïe arrête OK j'écris pas la fin de ma phrase-





Voici donc quelques photos de ces femmes prises à la volée, car on a toujorus tendance à te demander la pièce pour une photo mais plus généralement on a tendance à te la refuser la photo. Là, déontologiquement, j'suis pas top.

Pour le point négatif, je vous parlais de la pollution, alors des images et une anecdote. L'anecdote d'abord. Pas celle où je suis rentré avec une toux effroyables et des poumons à l'agonie, non, non, plutôt une anecdote (vas-y môman c'est pas facile à prononcer à haute voix : 'plutôt une anecdote' et papa te moque pas non plus :)) qui reflète l'un des problèmes africains : l'absence de connaissances.
'Dans un taxi. Devant à gauche, le pilote africain. Devant à droite, votre humble serviteur. Sur la banquette arrière, deux chercheuses: une mexicaine et une anglaise. On revient d'un super bon resto de l'autre côté de la ville. Il est pas bien tard, environ 20h. On prend l'avion dans 3h avec l'anglaise. Il fait environ 35°C. (bon vous y êtes là).
J'essaie de fermer la fenêtre, mais plus de manette. Et oui, on est à Bamako. Le chauffeur me dit qu'il n'y en a plus. Parce que quand même on est pris dans un petit embouteillage où s'entremêlent allègrement voitures et motos chinoises (désolé Irini) qui n'ont pas de normes de pollutions et qui sont une plaie en Afrique. Et je dis aux gars: "Je voulais fermer parce que c'est pollué". Il me regarde avec les yeux de Villeret dans un de ces derniers films célèbres. Alors j'enchaîne, voyant bien qu'il y a un incompris entre nous. "Il y a beaucoup de pollution dehors" -"Désolé, me répond-il, c'est quoi pollution, je ne comprends pas ce mot". Ba Ba ba. Et hop une claque dans ta gueule toi qui travaille dans l'environnement et qui est incapable de toucher les gens les plus conernés par la pollution. Alors je lui explique par des mots simples, par des gestes, par tout ce que le langage comporte de codes. Et après 20 minutes d'explications (de sketch selon les 2 chercheuses derrière, aussi étonné que moi), il me demande si la po-lu-tion, c'est dangereux pour lui.....'
Je ne continue pas cette histoire, mais, quand même, ça fait réfléchir sur le moyen de toucher les gens qui n'ont pas spécialement accès aux livres ou aux revues avec ces problèmes là, et d'autres du coup.

Bon quelques photos avec les motos, les motos, les motos devant les stands, et la nappe de pollution qui, le soir venu, habille d'un blanc grisâtre cette belle cité de Bamako.





Ben oui, on voit pas à 5 mètres au bout d'un moment, et ils te parlent de poussières.... Bon évidemment, à la fni de cet article une petite vidéo bonus pour m'excuser de ce long long long délai.

--- Allez hop, quelques photos souvenirs ---

Chez un prof à dîner, alors on mange le Tô que l'on trempe dans la sauce, on a aussi du Fonio (la semoule sur la gauche...) Nous sommes dans sa salle en train de manger. Sa femme est dehors en train de préparer le dîner.



Voilà aussi la jeune Afrique, souriante et accueillante. Il fait bon vivre hors des villes, à à peine 1/2h de la capitale. Je ne peux qu'imaginer ce que j'aurais pu découvrir de vie dans les campagnes.

Nous sommes à 10 min. de Bamako. Les femmes vident leurs déchets entre les maisons. Juste auparavant, j'ai vu une jeune fille récupérer de l'eau dans un puits pour ramener chez elle. Une grosse différence entre la ville et la "campagne".



Un africain en pleine réflexion, après manger.

C'est la crise ? vraiment ? Pas pour tout le monde. Voici le bâtiment le plus impressionnant de Bamako, mais qu'est-il ? je vous le donne en mille émile : c'est la BCAO, la Banque Centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest. Non mais sans déconner...


De l'autre côté de la coline du pouvoir, toujours Bamako avec des petites cases. Hélas je n'ai pas eu le temps d'y aller, mais on m'a dit que c'était "assez" typique. Nous sommes tout de même toujours dans la capitale du pays....On notera au passage la petite différence de style en le bâtiment bancaire et ces maisons de Bamako.




Un grand bonjour de Bamako, où il y en a toujours un pour faire le con et amuser la galerie





Ah si ! on pourrait croire que je suis effectivement aller à la campagne.
Elles sont sympas ces 2 photos. Oui mais voilà, y a un truc.
Cf la photo ci-dessous : Bamako n'est pas loin :)



Et le groupe de travail au-dessus de Bamako après la visite d'un institut scientifique, juste derrière l'"Hôpital du Point G"


Je vais finir par une note d'optimisme avec les gens que j'ai pu rencontrer. Pour moi, ci-dessous se situe l'avenir de l'Afrique qui aura de beaux jours avec une nouvelle génération qui a foi en elle. Allez les gars, Ballah, Mahama, Moussa, Keto, on relève les manches et au boulot !